Bonjour Sébastien, peux-tu te présenter en quelques mots ? De quelle Junior viens-tu ?
Bonjour Etienne ! Sébastien Ristori, j’ai 27 ans et je vis sur Ajaccio. Je suis co-fondateur et premier Président de Management Consulting Méditerranée (M.C.M), Junior-Entreprise de l’Université de Corse spécialisée dans les métiers du marketing et de la finance d’entreprise.
Que fais-tu aujourd’hui et surtout quel a été ton parcours pour y arriver ?
Je suis Responsable du Contrôle de gestion auprès du groupe Carrefour Ajaccio, une PME de 400 salariés. Je suis également enseignant à titre professionnel à l’Université de Corse. J’y assure des enseignements de pilotage des performances financière, de contrôle de gestion … Et d’Entrepreneuriat !
Concernant mon parcours, je suis titulaire d’un Master Administration des Entreprises et d’un Master Contrôle de gestion. Je poursuivrai plus tard vers un doctorat pour achever mon cursus universitaire. Et durant ce parcours, j’ai fondé M.C.M avec mes proches amis, Pierre-Louis Pastorino et Hélouise Lombardo.
Peux-tu nous dire ce qui t’a donné envie de t’investir dans cette voie ? Quel a été le déclic ?
Dès le début de mon cursus universitaire, j’ai pris goût aux métiers de la gestion financière. L’idée d’accompagner des dirigeants d’entreprises sur de la prise de décision me séduisait beaucoup.
Chaque année universitaire m’offrait un nouveau programme de formation : Stratégie, études de marché etc… Alors quand nous avons pris connaissance du concept Junior-Entreprise, j’ai vu l’occasion de mettre en pratique nos enseignements mais surtout, de proposer un vrai projet à l’Université de Corse dans le seul intérêt de nos étudiants. Et lorsque vous créez votre propre structure, en partant de rien, il y a de fortes chances de vous découvrir une âme d’entrepreneur. A cet instant là, j’ai souhaité poursuivre mon orientation professionnelle dans ce sens pour un jour, dans plusieurs années, monter ma propre société de conseil en contrôle de gestion. D’ailleurs, je prend très prochainement des fonctions de directeur-adjoint auprès d’une PME insulaire. Un nouveau défi qui s’inscrit dans la continuité de ce que j’ai commencé à l’Université.
En quoi penses-tu que l’expérience en Junior t’a aidé dans ton parcours actuel ?
L’expérience en Junior-Entreprise est formatrice en savoir-être puis en compétences : D’abord l’aspect managérial et commercial. Il consiste à gérer son équipe, conduire des réunions, tenir des objectifs, rencontrer ses clients, monter des partenariats, rechercher des financements… Lorsque l’on est étudiant dans un cursus en sciences de gestion, une grande partie de ces compétences sont acquises lors de cours magistraux, mais le réel intérêt intervient lors de la mise en pratique. Aujourd’hui, dans mon métier ou le prochain, il est indispensable d’avoir un excellent relationnel avec les équipes, autour d’une réunion avec des managers pour présenter des objectifs ou auprès d’un organisme bancaire pour obtenir un financement.
Ensuite, l’aspect technique : M.C.M est spécialisée dans le conseil en management auprès de nos TPE/PME. Nous avons mis en oeuvre nos premières études de marché, nos premiers business plan et compte rendu d’activités. S’exercer sur des activités concrètes permet d’alimenter son CV et de faire la différence pour son premier emploi.
Quel est pour toi l’avantage principal de créer jeune ?
L’insouciance. Etre jeune, c’est avoir moins de responsabilité puisque généralement, être jeune c’est ne pas subir le poids des charges familiales. Ils ont peu de choses à perdre. Ils font face à l’échec et rebondissent plus vite. Et ils ont beaucoup plus de temps à consacrer au lancement de leur projet.
C’est aussi lorsque l’on est jeune que l’on est le plus créatif et imaginatif. On ne s’occupe pas encore de la concurrence ou de stratégies de défense, on fonce dans son idée pour la réaliser et s’accomplir !
Enfin, quel conseil donnerais-tu à un Junior-Entrepreneur qui hésite à se lancer ?
Un jeune entrepreneur hésite à se lancer lorsqu’il réfléchit aux risques. Et généralement, c’est parce que le projet n’est pas encore bien préparé. Tout projet comporte un risque d’échec, et être jeune c’est aussi des difficultés : Peu d’expériences professionnelles au démarrage, difficultés pour fournir un premier apport financier, obtenir un revenu minimum pendant le lancement de son activité…
Dans tous les cas, mon seul conseil serait de foncer ! Entourez vous de vos proches, de vos amis ou même d’un consultant. Il existe plusieurs organismes d’accompagnement à l’entrepreneuriat, des incubateurs et des Universités qui sont prêtes à accueillir votre start-up le temps de son développement. Dans tous les cas, il vous faudra un certain temps pour y arriver, mais si vous êtes prêts, ne sautez pas les étapes, et foncez !
Tags: MCM